Méditation tradition Zen vietnamienne, lignée Thich Nhat Hanh

sessions mensuelles de pratique en ligne

Ces temps de méditation se tiennent au rythme mensuel du cycle de la lune, à l’unisson des pratiques ancestrales du bouddhisme des anciens qui nommaient ces jours-là « uposatha » (du sanskrit upavasatha se dit aussi upoṣadha), des moments de dévouement renouvelé à la pratique du Dhamma.

Une fois par mois, les jours de pleine lune nous nous réunissons en ligne de 19h à 20h00.

La pratique est rythmée en trois temps, selon le thème de la soirée  :

  • 5 à 10 min de lecture ou de chants (enseignements, pujas, mantras)
  • 30 à 40 min de méditation assise guidée ou bien marchée
  • 15 minutes d’échanges sous forme de questions réponses

Uposatha, pour les monastiques, ce sont des journées de réflexion et de méditation plus intensives, le travail physique est réduit, les temps de méditation et de récitation privilégiés. Pour les pratiquants laïcs vivant près d’une communauté bouddhiste, c’est un temps dédié pour observer les Huit Préceptes comme support à la pratique de la méditation et comme moyen de re-dynamiser l’engagement envers le Dhamma, d’écouter les enseignements du Dhamma et de pratiquer la méditation en groupe.
Et, pour ceux d’entre nous qui ne sont pas étroitement liés à un monastère local, qui vivent en ville, c’est un temps dédié de pratique collective en groupe, dans le lien invisible de millions d’autres pratiquants dans le monde entier.

Traditions & enseignements
Enseignements directement reçus du vénérable Thich Nhat Hanh, tradition bouddhiste vietnamienne Zen
Enseignements reçus des moines et moniales du monastère d’Amaraviti, tradition Theravada

 Calendrier saison 2024-25

  • jeudi 17 octobre
  • vendredi 15 novembre
  • dimanche 15 décembre
  • jeudi 13 janvier
  • mercredi 12 février
  • vendredi 14 mars
  • dimanche 13 avril
  • lundi 12 mai
  • mercredi 11 juin


Contribution sur donation, dana
Via la page dédiée sur HelloAsso

 

 

 

Pleine conscience – pleine présence

Le coeur de la pratique de la méditation de pleine conscience consiste à ancrer notre esprit dans le présent du corps et de ses sensations, loin des projections dans le passé ou dans les projets de l’avenir, et à ainsi modifier ces habitudes de fonctionnement de notre esprit. 

En apprenant à habiter l’autel de notre corps, en conscience du va-et-vient du souffle et des sensations tangibles des corps physique, psychique et émotionnel, nous faisons l’expérience d’accueillir tout de ce qui advient en nous-mêmes – agréable ou désagréable-, sans discrimination : à nous y établir sereinement, à y respirer. Ici et maintenant. 

Dans la tradition bouddhiste de l’Asie du Sud-Est, cette méditation peut être pratiquée assise, marchée ou encore allongée. Dans l’assise, les jambes croisées et le dos aligné, attentif à notre respiration, on observe les pensées, les émotions, sans s’y attacher ni les rejeter, on apprend à se connaître en profondeur tout en restant en contact avec le monde.

L’attention est comme un muscle, sa pratique est un entraînement – tout comme celui du corps dans la danse ou dans la pratique sportive -, elle développe qualités de présence et de bienveillance, à soi et au monde.

C’est un chemin vers la liberté intérieure qui contribue à stabiliser notre équilibre, stimuler l’intuition et développer notre capacité d’empathie et de bienveillance à l’égard de tous les êtres.
Loin d’être une simple technique de bien-être, la méditation est un art de vivre qui développe notre créativité et nous permet de devenir les acteurs de notre vie.

« La pleine conscience est l’énergie générée par une personne qui est pleinement consciente de ce qui se passe dans le moment présent. C’est une pratique continue, qui consiste à toucher profondément la vie à chaque instant de notre vie courante. Être pleinement conscient c’est être vraiment vivant, vraiment présent, et faire « un » avec ceux qui sont autour de nous et avec ce que nous sommes en train de faire.«  – Le Vénérable Thich Nhat Hanh

Quelques idées reçues sur la méditation…

On pense souvent que la méditation est une réflexion approfondie et intelligente sur un sujet métaphysique comme la vie, la mort ou le cosmos…
En pratique, dans la méditation, l’attention n’est pas portée sur la réflexion intellectuelle, mais sur le ressenti non verbal, sensoriel et émotionnel, sur la dimension organique du souffle.

On pense souvent que la méditation consiste à faire le vide dans sa tête…
En pratique, dans la méditation, les instants sans mentalisation sont assez rares, et l’essentiel du travail consiste non à faire taire le bavardage de l’esprit, mais à ne pas se laisser entraîner par lui, à l’observer au lieu de s’y identifier, à se rapprocher d’une «conscience sans objet» où l’esprit n’est engagé dans aucune activité mentale volontaire, mais tente de rester en position d’observateur. Pas une absence de pensées, mais une absence de saisie des pensées.

On pense souvent que la méditation est un peu comme la relaxation ou la sophrologie…
En pratique, dans la méditation de pleine conscience, on ne cherche pas à atteindre un état de détente ou de calme particulier (certaines séances peuvent au contraire être difficiles), mais à intensifier sa conscience et un certain recul envers ses expériences intimes. Par exemple, plutôt que de chercher à ne pas être en colère ou triste, on tend à observer la nature de ces émotions, leur impact sur les corps physique et psychique, les réactions et comportements qu’elles déclenchent.
Il est ainsi  possible de donner un espace de reconnaissance et de respiration à ces émotions, de leur permettre d’exister et de s’exprimer sans être amplifiées par la répression (ne pas les autoriser) ou bien par l’identification (ne pas s’en distancier)